Les lanceurs d’alertes et la loi Sapin

Comment démasquer les faux lanceurs d'alertes en Petfood ?
Comment démasquer les faux lanceurs d'alertes en Petfood ?

Avec le lancement du Petfood Score Pacta, vous avez pu remarquer que beaucoup de personnes ont compris que les alertes aux croquettes toxiques partagées sur certains groupes Facebook privés ne provenaient pas de lanceurs d’alertes.

Un lanceur d’alertes ne diffuse pas de propos illicite.

Le terme français « lanceur d’alerte » a été inventé dans les années 1990 par les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny. Il a ensuite été popularisé au début des années 2000 par le chercheur André Cicolella, lui-même un « lanceur d’alerte », en interaction avec des juristes, des journalistes et des militants associatifs. La création de cette notion visait explicitement à la séparer de celles de dénonciateur (sincère) et de délateur (intéressé).

Comment reconnaître les faux lanceurs d'alertes en Petfood ?
Comment reconnaître les faux lanceurs d’alertes en Petfood ?

Or, on notera que le lancement de cagnottes et de demandes de dons, qui s’accompagnent de propos diffamatoires, n’est pas compatible avec le statut de lanceur d’alertes.

Contrairement à ce que de nombreux journalistes ont écrit, l’expression de lanceur d’alerte n’a pas été développée comme une traduction de whistleblower (littéralement « personne soufflant dans un sifflet » ; autrement dit, celui qui sonne l’alarme). Alors que le whistleblower, particulièrement développé dans les traditions juridiques anglo-saxonnes, désigne avant tout celui qui entend donner un coup d’arrêt à une action illégale, irrégulière ou injuste, le lanceur d’alerte a d’abord été conçu comme celui ou celle qui se donne pour but de signaler un danger ou un risque, afin de l’éviter en interpellant les pouvoirs en place et en suscitant la prise de conscience de ses contemporains.

On remarquera aussi que dans leur propos, les faux lanceurs d’alertes en Petfood ajoutent des propos qui n’ont rien à voir avec la nutrition animale, comme par exemple le scandale du Médiator.

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